lundi 11 novembre 2013

One for the road

Zénith de Paris.
8 Novembre 2013.
The Strypes.
ARCTIC MONKEYS.
(Alex Turner.)

En première partie, The Strypes, un quatuor rock Irlandais où les membres sont âgés de 16 à 18 ans. Et c'était franchement bon. Un peu surprenant d'entendre de l'harmonica accompagné de guitares électriques, mais franchement bon quand même. Et si vous êtes curieux, je vous invite à écouter "What a Shame", (et puis les autres d'ailleurs hein, tant qu'on y est) parce qu'ils se prennent au sérieux autant sur scène que dans leurs clips, et ils ont bien raison !

C'est après avoir entendu une fille dire à son mec dans la fosse "c'est bon, on risque pas de se faire piétiner, y'a que des gamines ce soir", qu'on se rend compte de la moyenne d'âge du public du soir, à savoir, entre 15 et 17 ans, avec une majorité de filles.
Pas vraiment étonnant au final, lorsque l'on voit la dégaine du chanteur (Alex, je t'aime.), avec sa veste à paillettes et ses cheveux enduis de gomme, un grand changement par rapport à ses débuts, où il avait une tête d'ado un peu mal à l'aise chantant derrière une longue mèche de cheveux.
Une aisance formidable sur scène, pour lui comme pour tout le groupe d'ailleurs, bien que celui-ci se soit fait un peu plus discret et ai laissé la vedette au chanteur qui enchaînait les tubes, et qui faisait crier les filles au moindre mouvement qu'il effectuait (Non c'est faux, j'étais pas la seule.).
Niveau performance, rien d'étonnant encore, ils ont vraiment, vraiment, vraiment, (ah mais vraiment) assuré, que ce soit avec leur dernier album (AM), ou avec des morceaux plus anciens (Teddy Picker, Old Yellow Bricks ...) la fosse était déchaînée, et je ne me suis pas retournée, mais il devait en être de même dans les gradins.

18 titres joués,
Un rappel,
Et 3 autres titres !
On termine le concert avec R U Mine?, et les Arctic Monkeys nous laissent avec la gorge sèche, les poumons vidés, et tout transpirant d'avoir trop dansé, mais mais mais, des étoiles pleins les yeux (Ah oui parce que les jeux de lumières étaient très biens réalisés, bravo aux éclaireurs) et un concert extra à raconter à qui veut l'entendre (et si personne veut l'entendre, on en écrit un article sur son blog. Voilà.).


Une très belle vue sur Alex Turner, oui oui.